Le CISCM (Centre International du Surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale) regroupe des espaces d’exposition, des événements publics, des jardins et un programme de résidence, répartis entre les maisons d’André Breton (chef de file du surréalisme) et d’Émile Joseph-Rignault (collectionneur du XXe siècle). Une librairie-café propose aussi un espace de convivialité et de partage, fruit d’une longue expérience associative.
Depuis 2015, la Maison André Breton retrouve sa destination artistique en accueillant toute l’année des rencontres poétiques, des résidences d’artistes et de chercheurs, des expositions et des conférences afin de mettre à l’honneur la vie du poète, la création contemporaine ainsi que les mémoires vives du Surréalisme et de la Citoyenneté mondiale.
Le livre a été placé au cœur du projet avec l’acquisition de la bibliothèque d’Henri Béhar en 2017 qui a permis la création d’un centre de documentation sur le Surréalisme, axé sur les avant-gardes et la période d’après-guerre, ainsi que d’une librairie associative spécialisée dans le Surréalisme et plus largement la poésie.
Fidèle à l’histoire du lieu et du mouvement, l’Association de la Rose Impossible et la Mairie ont pour objet de défendre, pérenniser et valoriser les valeurs vivantes et actuelles du Surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale en consacrant cette bâtisse, selon les termes de Julien Gracq, en « refuge contre le machinal du monde ».
“Ce lieu sera donc d’abord ancré dans les territoires de la nouvelle grande région Occitanie, en direction des citoyens du Lot et de Saint-Cirq, mais aussi en articulation inventive avec tous les autres pôles vibrants de la mémoire du surréalisme et de la création artistique et subversive contemporaine. Ainsi, son rayonnement de par le caractère universel du surréalisme et de l’attrait populaire du « village préféré des Français », sera aussi hexagonal, ultramarin et international.”
Doucet, Laurent (co-dir). « A l’auberge de la Rose Impossible », in J’ai cessé de me désirer ailleurs, Pour saluer André Breton, La Passe du Vent, Vénissieux, 2016, p.18.
Projet Scientifique et Culturel
Échelle locale
- Valoriser et donner vie à un patrimoine architectural, historique et immatériel inestimable.
- Engager une programmation culturelle pluridisciplinaire selon cinq axes qui se croisent au fil des propositions :
– La création surréaliste et les valeurs de la citoyenneté mondiale,
– Les arts et cultures du monde (traditions, métissage, modernité),
– Les nouvelles formes d’expression contemporaine (arts numériques, chanson, poésie et performance, musiques actuelles, graphisme, vidéo),
– Le monde du livre (depuis la résidence d’écrivain jusqu’à la bibliothèque-médiathèque, en passant par le monde de l’édition et de l’imprimerie sous toutes ses formes, la critique littéraire papier ou en ligne, la librairie…),
– Le monde des idées (cycles de conférences, rencontres, projections et débats citoyens).
- Dynamiser le tissu social, culturel et valoriser l’histoire artistique du premier « village préféré des français ».
- Attirer de nouveaux talents dans la région par le biais de résidences d’artistes et de chercheurs.
- Favoriser les partenariats d’excellence dans la recherche et la création d’expositions ou évènements culturels. Plusieurs partenariats universitaires et économiques auprès de grandes institutions tels que l’École du Louvre, l’Institut National du Patrimoine (INP), l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), le Centre Allemand d’Histoire de l’art (DFK), l’Association pour la Recherche et l’Étude du Surréalisme (APRES), l’International Society for the Study of Surrealism (ISSS), Incuentro Internacional de estudios Surralistas (EIES), Consejo et musées Leonora Carrington de San Luis Potosi et Xilitla (Mexique) ont d’ores et déjà été engagés.
- Répondre et adapter notre offre culturelle aux horizons d’attente des publics et du territoire (passionnés d’art et d’histoire, familles, scolaires, étudiants, touristes pendant la période estivale…).
Échelle nationale et internationale
« Pour un haut-lieu du surréalisme » (Formule d’Edgar Morin)
- Enrichir et diversifier l’attractivité de Saint-Cirq-Lapopie
- Obtenir l’appellation « Musée de France » qui permettra notamment l’accueil de collections nationales comme celles du Musée National d’Art Moderne – Centre Georges-Pompidou à l’horizon 2024.
- Promouvoir Saint-Cirq-Lapopie comme l’une des « capitales mondiales du surréalisme », selon les termes du maire et ancien sénateur Gérard Miquel par le biais d’un Festival international de poésie.
- Constituer la plus riche collection d’œuvres et objets d’art du surréalisme de Seconde Génération (recentrer les acquisitions sur la période du surréalisme contemporain post 1945 à nos jours).
- Ouvrir le premier centre de documentation du Surréalisme (fonds exceptionnel de 2200 ouvrages issus de la collection Henri Béhar, biographe d’André Breton et l’un des plus éminents spécialistes du surréalisme, ancien président de l’université Sorbonne Paris III).
- Fédérer l’ensemble des structures, membres, praticiens et des mémoires vives du Surréalisme international (maisons d’écrivains, collections privées, fonds dormants des collections nationales).
- Offrir un espace d’invention « jeunes talents » dans le commissariat d’exposition.
- Documenter, collecter, valoriser et promouvoir l’idéal philosophique, intellectuel et artistique des Surréalismes dans le monde.
Échelle de la communauté surréaliste
- Devenir le premier espace de rencontres, recherche-création et diffusion des pratiques surréalistes contemporaines.
- Faire connaître les artistes attachés à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie.
- Offrir un espace de rencontre et de convergence animé par une université populaire du surréalisme, des arts et de la poésie.